DECOUVRIR LE VILLAGE

Son histoire, son patrimoine

ORIGINE DU NOM

La Fare les Oliviers à travers les âges

Les armoiries de La Fare figurent dans l’Armorial Général de France institué par l’Edit de 1696. « D’azur à main dextre de carnation tenant un flambeau d’or allumé de gueule ». En 1870, on rajoute la branche d’olivier. Le 18 Novembre 1919, un décret autorise la commune à faire figurer « Les Oliviers » à côté de son nom. La Fare devient La Fare Les Oliviers.
La légende dit que les gens du château « Le Castellas » utilisaient le flambeau qui figure sur le blason pour emprunter un souterrain reliant le château au Pavillon et également pour prévenir l’arrivée de navires ou d’armées ennemies.

DECOUVRIR LA FARE LES OLIVIERS

La Fare les Oliviers est un village provençal situé dans le département des Bouches-du-Rhône. Des bords de l’Arc en passant par les champs de vignes et sa colline, le village représente un véritable écrin de nature où il fait bon vivre. La commune s’étend sur 1398 hectares, dont les 2 tiers sont constitués de champs et de collines chargés d’histoire. Le village fut autrefois surmonté du Château du Castellas dont les vestiges subsistent encore aujourd’hui.

Situé à 16km de Salon de Provence, 24km d’Aix en Provence et 38km de Marseille, le village dispose d’un réseau routier permettant un accès rapide à ces grandes agglomérations. L’aéroport de Marseille Provence et la gare TGV, situés à 15 km, ouvrent les portes sur l’Europe et le reste du monde.

Grâce à ses nombreux attraits, le village est aujourd’hui en pleine expansion et compte une population de 8972 habitants. Le cœur du village ainsi que son caractère provençal ont néanmoins été préservés au fil des années. Avec de nombreux commerces et artisans, ses 2 groupes scolaires et son collège, ses cabinets médicaux, un tissu associatif important et ses nombreux équipements (crèche, centre de loisirs, école de musique et de danse, bibliothèque), c’est un village animé où la qualité de vie est agréable.

Comme son joli nom le laisse entendre, la culture de l’olivier et de la vigne représentent les 2 activités ayant marqué l’histoire du village. Son moulin à huile ainsi que sa coopérative vinicole ont traversé les âges et continuent de fonctionner aujourd’hui, témoins intemporels des fondements agricoles de la commune.

Fort de son histoire, le village ne cesse d’évoluer aujourd’hui. Soucieux de garantir un développement économique respectueux de l’environnement, la commune s’est engagée dans une démarche Agenda 21 en faveur du développement durable. Le village pourra ainsi continuer de progresser dans le 21ème siècle, sans pour autant dénaturer son vrai visage provençal.

Son histoire

Les premières traces historiques trouvées dans la plaine de l’Arc remontent à l’âge de bronze (entre 1500 et 800 av. JC). De nombreux vestiges romains ont également été retrouvés.

Des fouilles réalisées en 2010 ont permis de découvrir les restes d’une immense villa gallo-romaine sur le site de la Garanne dont on connaissait l’existence depuis le début du 19ème siècle. Des mosaïques et d’autres vestiges dans un état de conservation remarquable sommeillaient à seulement 50cm de profondeur.

Au haut Moyen Age la population se réfugie sur les hauteurs. Le Castrum de La Fare (Le Castellas) est signalé pour la première fois dans le testament de Raymond des Baux le 7 septembre 1170.

La population devait être peu nombreuse, une charte du temps indique en effet qu’en cas d’alerte, tous les habitants pourraient se réfugier dans la grande citerne du Castrum. En 1348, la population fut décimée par la grande peste. En 1471, La Fare a été signalée comme inhabitée.

La commune a changé de seigneurie à plusieurs reprises jusqu’en 1439. Le 21 janvier 1503, la Seigneurie passe à la famille des FORBIN, suite au mariage d’une descendante des CABANNES avec Bernard de FORBIN, Seigneur d’Oppede.

Vers cette époque se formait peu à peu la communauté de La Fare.

LA FARE LES OLIVIERS

Son patrimoine

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LE MOULIN A HUILE

Construit en 1706, ce moulin fut appelé autrefois le « Grand Moulin ». Inauguré en 1710, il servit de moulin à huile et également de moulin à blé (jusqu’en 1914). En 1816, le village comptait pas moins de 5 moulins privés. Le moulin à blé utilisait la force hydraulique pour ses meules, mu par le Canal de La Fare. Devenu Coopérative en 1925, il compte aujourd’hui 650 coopérateurs. Sa production (AOC depuis 1999) est de 150 000 litres d’huile/an.

EGLISE SAINT SAUVEUR

En 1734, la décision est prise de construire une nouvelle église dans le village de la Fare pour remplacer la chapelle du château, tombée en ruines. Il faudra plus d’un siècle avant que l’église ne prenne sa forme définitive. Dédiée à la Transfiguration du Sauveur, le nouvelle église est bénie le 15 mai 1740 par le Curé BENOIT.

LE CASTELLAS

Construit sur un éperon rocheux de la chaîne d’Eguilles, le Château « le Castellas » dominait les rives de l’Etang de Berre et de la Basse Vallée de l’Arc. Il faisait sans doute partie d’un système de signalisation couvrant les voies d’accès vers l’intérieur des terres afin de prévenir des invasions barbares. C’est en 1170 que le Castellas est nommé pour la première fois dans le testament de Raymond des Baux. Dans ce testament il est écrit que « la population entière de la seigneurie pouvait tenir dans la citerne du château ». Le château comprenait un corps central, un donjon carré et une tour de guet, défendus au sud par deux enceintes successives. Le caractère abrupt de la façade nord constituait un obstacle infranchissable.

CHAPELLE SAINTE ROSALIE

L’édifice fut construit en 1856 et dédié à Notre Dame de la Salette. La proximité de l’oratoire de Sainte Rosalie, bergère qui sauva le village de la peste en 1720, fit que les farencs baptisèrent cette chapelle : Chapelle de Sainte Rosalie. Sans doute l’isolement du village avant la construction du Pont de l’Arc, ainsi que son site collinaire proche des Bastides, permirent-ils de se prémunir contre ce fléau.

AIRE DE BATTAGE DE FAVIER

(Restaurée en 1999) L’aire de battage est un lieu permettant d’égrainer les céréales. Souvent, dans le midi de la France, elle est construite en plein air, exposée au mistral et façonnée de galets. La réhabilitation de cette aire nous rappelle l’importance des céréales dans la vie de nos aïeux pour la fabrication de la farine (de blé, d’orge, d’avoine, de seigle, …) et l’alimentation des animaux. Au XIXème siècle, on comptait sur le village au moins une dizaine d’aires de battage dont cinq aux Bastides.

CAVE COOPERATIVE VINICOLE

La construction de cette cave vinicole en 1929 marqua un tournant dans l’activité agricole farenque. La culture de la vigne, jusque-là marginale, prit une place de plus en plus importante. Petit à petit, les pieds de vigne remplacèrent les oliveraies. Cette tendance fut précipitée par le froid de l’hiver 1929. La création d’une coopérative vinicole marqua également la disparition de l’activité de fabrication de vin à la maison.